Il y a six ans, à Anduze, des citoyens et des élus locaux manifestent pacifiquement pour soutenir la communauté de communes « Autour d’Anduze » et pour refuser de fusionner avec la communauté d’agglomération Alès en Cévennes.
Pour cela, ils tentent de retarder le départ du Train à vapeur des Cévennes qui emmène le député-maire-président de l’agglomération à Saint Jean du Gard pour une cérémonie des vœux.
Alors que la manifestation se déroule dans le calme un commandant gaze les manifestants au moyen d’un aérosol lacrymogène. Les images filmées montrent un usage clairement disproportionné et dangereux puisqu’un manifestant est gazé en plein visage à très faible distance.
Six ans après les faits, après que le tribunal d’Alès et le tribunal Nîmes se soient déclarés incompétents, le gendarme devra répondre des faits devant le Tribunal Correctionnel de Marseille notamment de violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique.
Le procès se tiendra le 16 janvier 2017 à 14h au tribunal correctionnel militaire de Marseille, 8A chambre correctionnelle militaire, 6 rue Emile Pollak, Marseille 6ème.
Ces violences gratuites sur des manifestants pacifiques ne sont pas acceptables dans un État de Droit.
EELV apporte son soutien aux citoyens et aux élus qui se sont portés parties civiles contre le commandant de gendarmerie en charge du peloton.
Benjamin Deceuninck, responsable du groupe local EELV Alès Cévennes
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